L’intelligence dite artificielle (IA) se développe à une vitesse folle sur toute la planète (en simulant ce que l’on sait actuellement de nos neurones). L’IA "générative" qui fabrique de toute pièce des contenus (texte, images, vidéos…) est déjà utilisée par des centaines de millions de personnes. On exploite à fond des capacités encore récemment insoupçonnées, sans imite sur les sujets de dialogue et la profondeur des échanges. Ce développement tous azimuts est une révolution technologique. La valeur ajoutée de l’IA est considérable en médecine, dans les transports, l’industrie, l’éducation, la recherche scientifique… Mais il faut aussi prendre en compte le volet bien négatif qui se répand aussi vite : fausses informations, usages mal intentionnés, influences politiques étrangères nuisibles aux démocraties… Notre société mondialisée saura-t-elle rapidement mettre en place une utilisation responsable avec des limites et cadres réglementaires adaptés ? De nombreuses personnalités (dont des acteurs majeurs de la technologie IA) tirent la sonnette d’alarme en signant un moratoire. Citons Jacques Attali qui le dit très simplement : "Une IA, comme beaucoup d’innovations, est comme un marteau, elle peut servir à construire, ou à détruire"